Il n’y a pas de vie durable sans amour et de vie communautaire sans altruisme.
Il n’y a pas d’amour er d'altruisme sans confiance en soi et en l’autre.
Il n'y a pas de business productif sans confiance.
Une étude récente de la Harvard Business Review intitulée La confiance avant tout, souligne qu’il existe trois leviers inclusifs et complémentaires pour stimuler la confiance de ses collaborateurs : l’authenticité, la cohérence et l’empathie.
Il nous est difficile d’être soi-même au milieu des autres et pourtant si primordial ! L’amour n’est-il pas bienveillant et authentique et ne déteste-t-il pas les apparences et l’hypocrisie ?
Etre authentique nécessite d’avoir un avis, d'accepter d’en changer, de ne plus avoir peur du regard des autres ou d’un jugement. De s’affirmer sans dominer, d’accepter que les autres réagissent à ce que nous allons dire. D’accepter de se présenter avec ses forces comme avec ses faiblesses, d’admettre ses erreurs ou simplement ses hésitations.
L’empathie, un des ingrédients fondamentaux des relations humaines et de la communication, nous permet, elle, de nous mettre à la place de l’autre donc d’accepter son point de vue, sans jugement, mais aussi d'accepter ses faiblesses. De les supporter au moins comme nous supportons les nôtres, ce qui nous ramène à la cohérence.
Rappelons nous cette règle d'or : comportes-toi et agis avec les autres comme tu désires qu'ils se comportent et agissent avec toi-même, un principe d'une très grande cohérence.
Mais les principes de nos modes de gouvernance sont majoritairement ceux de la loi du plus fort. L’inverse d’un des grands principes de l’altruisme managérial qui lui est tolérant, patient et élève et entraine les plus faibles.
D’où cette crainte légitime d’être authentique, cette difficulté d’être cohérent dans l’ensemble de nos pensées, de nos discours et de nos actes.
Ce qui est vrai pour chacun de nous dans notre vie privée, l'est aussi en management, donc en comportement et communication d'entreprise.
Nous sommes actuellement dans une demande croissante du tout bio, du développement durable et du management bienveillant.
Si cette situation fonctionne plutôt bien pour quelques entreprises qui voient ici l’opportunité d’évoluer, d’autres utilisent simplement l’image positive de ces concepts sans faire de réel effort de changement en profondeur d'âme.
Le principal risque pour l’entreprise, qui applique une ou plusieurs formes de washing, que ce soit du greenwashing, greatwashing ou socialwashing, (et peut-être un jour malheureusement du "lovewashing"), est une perte de confiance en l’entreprise, autant en interne qu’en externe, avec ses nombreuses et désagréables répercussions.
Tout simplement par manque, de la part de l'entreprise, d'authenticité, par peur de parler de ses faiblesses et même de ses hésitations, trop souvent encore signes extérieurs de faiblesse.
Pour une entreprise, être authentique nécessite de la part de son environnement interne comme externe que nous devenions tous empathiques les uns vis à vis des autres.
Nous manquons d'authenticité car nous manquons de cohérence.
Nous ne pouvons être crédible et inspirer confiance sans être concret dans nos actes.
Sans empathie il ne peut y avoir de confiance mutuelle. Sans confiance il ne peut pas y avoir d'amour et sans amour il ne peut pas y avoir de vie durable, paisible et joyeuse, donc de business profitable à tous.
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