L’intention ne suffit pas
Nombreuses sont les entreprises qui se félicitent de cocher toutes les cases de la QVCT, et pourtant, lorsque l’on interroge les salariés de certaines de ces entreprises, nombreux sont ceux qui expriment n’observer aucune amélioration signifiante en termes de mieux-être au travail. Comme le dit Thierry Marx dans cette interview pour Courrier Cadres « On est tous bienveillants, on a tous envie d’avoir le « Green label, on a tous envie d’être le plus vertueux des vertueux, sauf que dans la mécanique opérationnelle de l'entreprise ce n’est pas aussi facile que ça. »
Croissance en conscience à impact social et environnemental
À la notion de surperformance de l’entreprise, ce chef d’entreprise multi-étoilé lui préfère celle de croissance en conscience, en insistant sur l’impact social et environnemental que lui et ses managers infusent au travers d’un management qu’il qualifie d’inclusif, et qu’il définit comme un management qui sait se montrer "bienveillant avec les gens et dur avec les faits".
Mécanisme de croissance et dignité humaine
Pour Thierry Marx la QVT passe par un management inclusif. Un qualificatif de plus vous direz-vous, pour définir ce vers quoi doit tendre aujourd'hui plus que jamais, le Management, pour à la fois se mettre en conformité avec le législateur, et donc répondre à une commande politique, tout en prenant en compte l’évolution du marché du travail et les attentes actuelles fortes des salariés. Précieux acteurs de l’entreprise, qui de plus en plus aspirent à être considérés comme des collaborateurs à part entière de l’entreprise qui les emploie, et non plus comme de simples salariés.
Management humaniste, altruiste, inclusif, care management …
Parmi ces attentes fortes, quatre au moins témoignent d’un besoin de sens, de reconnaissance, d’équité et de confiance. Qu’on le qualifie d’humaniste, d’altruiste ou d’inclusif, le Mangement n’a d’autre choix que celui de positionner le capital humain comme valeur essentielle de l’entreprise, pour s’assurer d’une croissance en conscience. Ce qui suppose en tout premier lieu, que dirigeants et managers aient le désir de questionner et d’adapter leur posture managériale.
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